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Jacques Camille Lardie, bekannt als "JIHEL", geboren am 26. Juni 1947 in Périgueux, ist ein französischer Künstler, Autor, Lithograf, Karikaturist, Karikaturist. Er war lange Zeit Direktor zweier Verlage, Editions du Triangle und Editions de the duckling .
Bekannt für seine anarchistischen politischen Orientierungen, übte JIHEL während seiner gesamten Bildkarriere sein Talent bei der Realisierung vieler Zeichnungen, Postkarten und Plakate zur Unterstützung der libertären Sache aus.
So veröffentlichte er im Mai 1968 inmitten von Ereignissen mehrere Postkarten, darunter eine Reihe von Zeichnungen mit dem Titel "Die Plakate des Beaux-arts-déco vom 68. Mai" mit verschiedenen Bildern und Texten, und schuf rund zehn anonyme Plakate. In den 1970er Jahren produzierte er eine auffällige und symbolische Serie "The Black Idea" auf rotem Hintergrund, die sich auf Mai 1968 und Louise Michel bezog, begleitet von libertären Texten. Dann kommt die Serie "Pierre Noire" auf blauem Hintergrund, immer in Anlehnung an Louise Michel, und einige Zeichnungen zeigen die Sängerin Catherine Ribero in psychedelischen Grafiken. Wir werden den mythischen Serien "L'allégorie Sociale" und "Pan dans la Gueule" folgen.
In JIHELs rebellischer Karriere können wir zwei Perioden unterscheiden, die seit Jahrzehnten miteinander verflochten sind. Die sogenannte politische Zeit mit Pressekarikaturen, oft schwarz-weißen Karikaturen, und die philosophische und esoterische Zeit, farbenfroh und theatralisch in eher rätselhaften Texten. Dieser unermüdliche Uchronist (Student sein ganzes Leben lang ...) benutzte Symbole und spielte auf Epochen und interessierte sich für berühmte Persönlichkeiten unserer Geschichte wie Cléo de Mérode, Talleyrand, Hugo Pratt, Guillaume II, aber auch für die Freimaurerei, den Zirkus und Die Künste.
JIHEL ist ein ehemaliger Meister in satirischen Cartoons, die gestern und heute die mächtigen Politiker aller Art angreifen und sich manchmal sogar in Situationen und an Orten die Schultern reiben, in denen nur die Phantasie des Künstlers die Geheimnisse birgt.
Biografie
Série de 12 cartes " La Loge Etienne Dolet"
"La Loge Étienne Dolet du G.O.D.F. à l'Orient d'Orléans s'est adressée au dessinateur et caricaturiste Jihel pour illustrer ses 120 ans.
Pour cette occasion, Jihel a créé 12 cartes postales symboliques retraçant la généalogie de la Loge, des premiers pas de la Franc-maçonnerie à Orléans en 1744 en passant par les loges mères et filles ainsi que par les chapitres, sans oublier quelques frères illustres.
Cette création qui a été réalisée de midi à minuit est rythmée de 12 maillons formant une chaîne dans le temps comme dans l'espace, elle nous vient du passé et tend vers l'avenir ".
Notre site internet est consultable à l'adresse suivante :
CICPC La Gazette N 146 Juin 2022
Les couleurs de l'alchimie dans l'enfer créatif de JIHEL.
Un trait noir épais qui pénètre la matière pour délivrer des cobalts et des vermillons d'une puissance extrême, alors seulement la violence du texte se libère au travers de ces pigments cosmiques.
Ce sentiment d'attente que j'ai chaque fois que j'étudie un dessin de cet artiste est très fort, l'abstraction des mots est son langage, tout est dense chez lui, riche de signes ou de symboles, il parvient à se frayer un chemin hors du temps, il appelle ça de l'uchronie, moi j'appelle ça du talent, les deux ne sont pas incompatibles.
Personne avant lui n'a osé aller aussi loin dans la manipulation des images, pas toujours les siennes d'ailleurs mais où il s'incruste facilement afin de les posséder, il travaille depuis longtemps sur des formes découpées à l'avance, des milliers de coups de ciseaux d'une précision extrême à peine retouchées en finition. Apposées sur l'une ou l'autre de ses créations, les formes rejettent toute perspective traditionnelle et de la sorte ne se laissent pas enfermer dans la première idée de l'auteur et c'est là souvent que se cache ce contraste savant de la vibration subtile des couleurs et du message codé.
Bien sur pour un œil attentif, on verra resurgir telle ou telle forme plusieurs fois, et alors ? Chaque image revendique son indépendance et rend insaisissable son oeuvre titanesque, et c'est bien son désir, manipuler son lecteur et j'ose avancer qu'il y parvient très facilement.
Piotr Shalinia
Artiste
Le Carto du cercle cartophile du Loiret N° 151
Juillet 2021.
La musique mécanique et Montmartre
Les Gets , musée de la musique mécanique ... 2021
Jihel, la passion du TARN.
Je m'appelle Alain Figuelle et je suis collectionneur de dessins de l'artiste Jihel depuis maintenant plus de trente ans.
J'habite à Castres dans le Tarn dont je ne suis pas natif.
Mon article portera donc sur ce département bien que je ne me limite pas à ce dernier dans ma collection de cet auteur.
J'ai rencontré Jihel plusieurs fois alors qu'il était conférencier au musée Jaurès, j'ai pu longuement discuter avec lui à plusieurs reprises et comprendre ainsi sa démarche sur les personnages célèbres Tarnais qui furent traités tant par la caricature que par le sérieux historique.
J'ai évité toute ma vie les donneurs de leçons et il faut dire que notre cité en regorge, mais je crois que Jihel sait leur rabattre le caquet en multipliant les charges contre ces vendeurs de chaussettes sales comme il dit.
Je peux témoigner ici que les cabales lancées contre lui sont montées de toutes pièces par des jaloux fiévreux, j'ai été moi même témoin de discussions en ce sens au salon d'Albi où il fallait démolir coûte que coûte cet artiste hors du commun, tristes sires, ils portent sur leurs visages une jalousie infirme.
Après cette mise au point je vais revenir à l'artiste qui a su captiver mon attention, mon premier dessin je l'ai acheté sur un salon Parisien, c'était une carte pirate en essai de couleur, une petite merveille que j'ai toujours comme toutes les autres également, bien classées dans ma bibliothèque et où je me plonge souvent.
Albi, Castres, Gaillac, Carmaux... Rien n'a échappé à Jihel, de Quilès à Jaurès, de Limouzy à Combes, de Augustin Malroux à Georges Spénale mais aussi Marc David Lasource, quelle histoire... Je reste surpris de tant de talent pour mettre en situation des personnages aussi anciens et surtout savoir traiter d'un sujet somme toute oublié de la plupart de nos contemporains. Belle remise en mémoire.
Les nombreuses cartes sur Gaillac avec Marchandeau, Hautpoul, mais aussi Pistre, Rieux ou Fernandez sont un régal pour les yeux. J'en ai recensé trente deux et il m'en manque.
Un crayon d'honneur tout de même pour le magnifique dessin en hommage à Jacques DURAND de Réalmont.
Mais il ne faut pas oublier toutes ces cartes pirates avec de belles femmes dénudées, dessins parfois en noir et blanc, parfois en couleurs et souvent même les deux sur le même salon.
Puis viendront des dessins sur de bien tristes personnages de notre vie de tous les jours localisés à Albi, Fiac ou Lavaur, ces dessins éparpillés dans de nombreuses séries, "Les pieds nickelés" La 'Pataphysique uchronienne" "Bulles de Nice" "La contre-création" ou encore "Nice surréaliste", m'ont permis d'essayer de compléter ces séries et alors quel bonheur, des dessins de toute beauté sautant allègrement de l'argot à la philosophie. J'ai vainement cherché chez d'autres dessinateurs cette manière de faire, rien, je n'ai jamais trouvé.
Tout cela pour dire que je suis ravi d'avoir un jour rencontré un homme hors du commun (je le répéte) qui a rajouté du plaisir à ma vie.
JIHEL
Wir näherten uns gegen Ende der 70er Jahre ohne weiteres einem formellen Treffen zwischen Künstlern. Wir sympathisierten während des Grafikfestivals von Enghien in den 80er Jahren, unsere enge Zusammenarbeit aus dieser Zeit musste geschehen, der Maya-Kalender sagte es voraus.
Zuerst haben wir uns selbst gemessen, entschlüsselt, analysiert, um schließlich zu erkennen, dass wir, obwohl wir anders waren, tatsächlich ähnlich waren.
Er, JIHEL, in seiner Blase des gewaltfreien individualistischen Anarchisten, Journalisten des geschriebenen Wortes, Reporter und satirischen Pressekarikaturisten, der sich weigert, weil ich nicht immer weiß, welches Prinzip, alle Ausstellungen oder Retrospektiven in Frankreich, zu Ausstellungen exportieren International, Berlin, Sidney, Turin, Rom, Tokio und meistens in New York, wo er sich mehrmals niederlassen wird. Erleuchteter Kunstliebhaber, Sammler von Rohkunst und primitiver Kunst, leidenschaftlich für die Geschichte, nicht der Große, nein, sondern derjenige, den die Menschen mit seiner Kohorte von Intrigen vergessen ... eine beispiellose Faszination für die Revolution und das Imperium mit seinem Gefolge fabelhafter und extravaganter Charaktere, aber nur einer wird zurückkommen und über seine Bretter zurückkehren, wie ein Zweifel an seiner eigenen Initiationsreise, sein Name ist TALLEYRAND, der Name wird fallen gelassen, und hier ist er. "CEMENT", das unsere Arbeit über Jahrzehnte zusammengeführt hat.
Ich arbeite in meiner Niçoise-Blase aus der Jacques MEDECIN-Ära in der Bewegung der Schule in Nizza, weigere mich jedoch, offiziell beizutreten, und ziehe es vor, zuerst meine eigene Reiseroute außerhalb der Galeristen zu erstellen.
Im Laufe der Jahre sind wir schließlich Jihel und ich, die GOSCINNY und UDERZO des lahmen Teufels, des Freimaurers.
LENZI, Maler von der NICE Schule.
JIHEL: ZEITGENÖSSISCHER MEISTER DER KARIKATUR
Der Künstler Jihel ist ohne Zweifel der wichtigste Praktiker der Karikaturkunst, der heute in Frankreich zu finden ist, vielleicht sogar auf der ganzen Welt. Er ist sicherlich der Erbe einer langjährigen französischen Tradition der Karikaturkunst, die vor allem in der Vergangenheit von Meistern der Form wie Rostro und Orens praktiziert wurde.
Wie sie konstruiert er seine Bilder oft als Montagen von seltsamen und zunächst scheinbar unpassenden Elementen, die aus einer Vielzahl von Quellen stammen, menschlich, tierisch und leblos.
Zusammengenommen entsteht oft eine Art Erzählung, obwohl ihre genaue Interpretation von Betrachter zu Betrachter erheblich variieren kann. Im Zentrum dieser visuellen Erzählungen steht meistens eine Art satirischer Kommentar - zur Geschichte, zu zeitgenössischen Ereignissen und zur Populärkultur, zu Individuen oder zum Leben im Allgemeinen. Im Laufe der Jahre haben sich Jihels Kreationen von Ansammlungen satirischer Kommentare zu hochspezifischen historischen Ereignissen - zum Beispiel dem Völkermord an den Armeniern - zu etwas allgemeineren Darstellungen der Absurdität des menschlichen Zustands entwickelt und sind in den meisten Fällen zu einer Erweichung gekommen Ton, eine Bewegung weg von der harten Verurteilung und hin zu einer sanfteren, manchmal fast spielerischen Einschätzung des menschlichen Charakters.
Gleichzeitig hat sich der Künstler von einer Dominanz der Schwarz-Weiß-Darstellungen in seinen früheren Arbeiten zu einer immer verschwenderischeren Verwendung brillanter und dynamischer Primärfarben entwickelt. Obwohl die unterschiedlichen Elemente in seinen Kompositionen von praktisch überall her kommen können, wiederholen sich bestimmte visuelle Motive und Darstellungen häufig in scheinbar endloser Rekombination - Kaiser Wilhelm II., Nachttöpfe, Talleyrand, Jacques Médecin (der beschämte Bürgermeister von Nizza), Tiere aller Art Ratten zu Nashörnern, Beethoven, freimaurerischen Symbolen, Marie Antoinette, der Mona Lisa, Napoleon, den Comicfiguren Les Pieds Nickelés, Robespierre und zahlreichen anderen.
Jedes einzelne Stück repräsentiert eine einzigartige und lebendige satirische Perspektive auf das menschliche Leben und die Ereignisse: Zusammengenommen ist das große Werk dieses begabten Künstlers der wichtigste Beitrag zu diesem Genre, der im späten 20. und frühen 21. Jahrhundert entstanden ist. Es ist daher nicht verwunderlich, dass Jihels satirische Meisterwerke von Sammlern hoch geschätzt und begehrt werden, wobei der gegenwärtige Autor am meisten begeistert ist.
Richard Meyer
Salem, Oregon
Vereinigte Staaten von Amerika
JIHEL: DER ZEITGENÖSSISCHE MEISTER DER KARIKATUR
Der Künstler Jihel ist zweifellos unter allen Anhängern der Karikaturkunst der wichtigste, der heute in Frankreich und vielleicht sogar auf der ganzen Welt existiert. Er hat sicherlich eine lange französische Tradition der Karikaturkunst geerbt, die in der Vergangenheit insbesondere von Meistern auf diesem Gebiet wie Rostro und Orens praktiziert wurde.
Wie sie konstruiert er seine Bilder oft als Montagen seltsamer und auf den ersten Blick unpassender Elemente, die aus verschiedenen menschlichen, tierischen und leblosen Quellen stammen.
Einmal verbunden, taucht oft eine Art Geschichte auf, die jedoch von Person zu Person sehr unterschiedlich interpretiert werden kann. Diese visuellen Erzählungen konzentrieren sich meist auf eine Art satirischen Kommentar zur Geschichte, zu zeitgenössischen Ereignissen und zur Populärkultur, zu Menschen oder zum Leben im Allgemeinen.
Im Laufe der Jahre haben sich Jihels Kreationen weiterentwickelt: Sätze satirischer Kommentare, die sich auf sehr spezifische historische Ereignisse wie den Völkermord an den Armeniern konzentrieren, sind zu etwas allgemeineren Darstellungen der Absurdität des menschlichen Zustands geworden, in dem die Ihr Tonfall hat sich oft gemildert und sich von einer harten Verurteilung zu einer leichteren, manchmal fast fröhlichen Wertschätzung des menschlichen Charakters hinbewegt. Gleichzeitig hat sich der Künstler von den Schwarz-Weiß-Darstellungen, die seine frühen Arbeiten beherrschten, entfernt, um großzügiger lebendige und dynamische Primärfarben zu verwenden. Obwohl die heterogenen Elemente seiner Kompositionen praktisch jeden Ursprung haben können, werden bestimmte visuelle Motive und Darstellungen häufig in neuen Kombinationen wiederholt, die endlos erscheinen - Kaiser Wilhelm II., Nachttöpfe, Talleyrand, Jacques Médecin (ehemaliger Bürgermeister) de Nice entehrt), Tiere aller Art, von Ratten bis Nashörnern, Beethoven, Freimaurersymbole, Marie-Antoinette, Mona Lisa, Napoleon, Comicfiguren namens Les Pieds Nickelés, Robespierre und viele mehr.
Jedes Werk repräsentiert eine lebendige und einzigartige Satire des menschlichen Lebens und der Ereignisse. Das von diesem talentierten Künstler geschaffene Werkensemble wird der wichtigste Beitrag zum Genre gewesen sein, das am Ende des 20. Jahrhunderts und am Anfang des 21. Jahrhunderts entstanden ist. Es ist daher absolut nicht verwunderlich, dass Jihels satirische Meisterwerke von Sammlern und insbesondere vom Autor dieses Artikels, der einer von ihnen ist, so geschätzt und begehrt werden.
Richard Meyer
Salem, Oregon
Vereinigte Staaten von Amerika
EIN INTERVIEW VON JIHEL VON SAM FLORES
Um ein Papier über politischen Aktivismus durch satirisches Zeichnen und Karikaturen zu veröffentlichen, wurde ich dazu gebracht, den Künstler Jacques Camille LARDIE dit Jihel kennenzulernen.
Ich wollte einen aufrichtigen Künstler in seinen Überzeugungen, einen Künstler, der sich fast überall weigerte und der sich letztendlich selbst veröffentlicht, um sich Gehör zu verschaffen und zu existieren. Als ich durch die Redaktion ging, klingelte unaufhaltsam ein Name in meinen Ohren: "LARDIE"
Gehen Sie für LARDIE, meine Wahl wurde getroffen.
Das längste war, ihn zu treffen, es war schwer, sehr schwer, immer unerreichbar, eine weibliche Stimme antwortete mir unermüdlich am Telefon "Lass deine Daten, er wird dich zurückrufen" Monate sind vergangen und immer noch nichts, für mich war es eine Selbstverständlichkeit, Ich sagte mir, er ist mein Mann, ich hatte einen Künstler gefunden, der seiner Bekanntheit nicht nachläuft. Also machte ich das Hauptquartier seines Ateliers in Paris und während er in eine Buchhandlung ging, stellte ich mich vor, indem ich in seine Fußstapfen trat und es schaffte, meine Idee für ein Interview zu skizzieren. Ich hatte meine Lektion gut von einem seiner engen Freunde, Mill Reinberg, gelernt, den ich zuvor kontaktiert hatte, um ihn zu erreichen. Ich musste in das Gespräch mit Talleyrand oder Louise Michel schlüpfen und schließlich mit ihm über Katzen und Tierschutz sprechen. . Ich war gewarnt worden, dass er anfangs schwierig war und dass er seine Zeit nicht gerne verschwendete, aber ich hatte dort einige Schlüssel. Wir haben uns auf das Prinzip eines aufgezeichneten Gesprächs ohne Tabus oder Ausschlüsse geeinigt, aber mit einer Mischung von Genres und ohne festgelegte Reihenfolge. Trotzdem behielt er sich das Recht zum Schweigen vor, was er schließlich wenig tat. Oft ging er sogar über die Frage hinaus. Alles lief insgesamt sehr gut und ich konnte mein preisgekröntes Interview führen. Ich habe es geliebt, Zeit mit diesem Künstler zu verbringen. Er hat mich lange Zeit tief geprägt.
SAM FLORES
Student im Journalismus, PARIS.
Das Interview wurde im Mai 1986 geführt.
SF: Wenn Sie sich vorstellen müssten, was würden Sie sagen?
JIHEL: Ich glaube nicht, dass ich in dem Sinne präsentabel bin, dass Sie es ernst meinen, also nicht viel, außer dass ich viele Leben anderswo hier und jetzt verpasst haben muss und das mich wirklich stört, es würde ein zweites Leben dauern den ersten loswerden.
SF: Es ist nicht wirklich eine Antwort, es fängt schlecht an
JIHEL: Es ist meins, ich habe immer den Eindruck, dass es anderswo etwas Schöneres gibt.
SF: Aber trotzdem?
JIHEL: Raum und Zeit drängen mich, mich zu ändern. In meiner Schöpfung muss ich mich immer wie ein Fremder an dem Ort fühlen, an dem ich mich befinde. Erst dann werde ich ein Förderer von Bildern, nicht immer meiner. anderswo, wie ein Zeitdieb, der immer eine Stunde verpasst, um seinen Satz zu beenden. <
SF: Also werde ich damit zufrieden sein, auch wenn ich unzufrieden bin. Bist du also besessen vom Tod?
JIHEL: Ich habe nicht wirklich über den Tod gesprochen, aber ja und nein, es ist das Herzstück des Lebens, meines Lebens, meiner künstlerischen Reise, also hilft es mir zu leben, es begleitet mich für eine Weile, bis 'wann...
SF: Zurück zum Zeichnen, warum hast du dich für satirisches Zeichnen und Politik entschieden?
JIHEL: Die Politik hat sich mir auferlegt, als ich noch sehr jung war und übrigens auch gezeichnet habe. Also habe ich die beiden gemischt und bin dann ein politischer oder Pressekarikaturist geworden, wie sie sagen, dann ein Karikaturist, es war eine Tür offen für Exzesse und ich bin in allem übertrieben, es ist eine Stärke, aber auch eine Schwäche.
SF: Wie ist das eine Schwäche?
JIHEL: Ich habe immer einen Adrenalinstoß angesichts der Ungerechtigkeiten des Lebens geschaffen und mich eine Stunde oder einen Tag später geweigert, mich selbst zu zensieren. Die erste Version war für mich die schönste, also die gute, die ich selten schätze Der Beschwerdeführer lehnte ab, es wurde daher in Fanzines oder Postkarten in meinem eigenen Verlag selbst veröffentlicht, oft mit einer Klage auf dem Spiel.
SF: Hatten Sie viele Gerichtsverfahren?
JIHEL: Dutzende, bei Talleyrand und Fouché gibt es weniger Risiken als bei Pasqua oder Médecin.
LACHEN.
SF: Sie sagen, Sie haben ein großes Talent und wir werden dem nur langsam gerecht
JIHEL: Ich weiß nicht, ob ich Talent habe, aber ON ist ein Idiot. Man kann ihm sagen, wenn man ihn trifft. Ich suche keine Anerkennung. Ich arbeite fast neurotisch, eine Form emotionaler Intensität tut weh, aber das gibt mir die Möglichkeit umzusetzen, was ich tun kann, ohne mir Sorgen um erfreuliche und noch weniger schmeichelhafte Dinge zu machen, sehr wenig für mich Medaillen, Rückblicke und anderen Unsinn.
SF: Neurotisch, bedeutet das, dass Sie benommen kreieren?
JIHEL: Ein bisschen, ich habe die Neigung, diese Maske aus der Geschichte eines anderen, die ich aufführen werde, tief in mich hineinzuziehen. Eine Hinrichtung ist voller Konsequenzen, die Sie kennen, und dann versuche ich es immer Wenn ich in der Angst einer späten Nacht Schwung aufbaue, gibt es mir offensichtlichen Trost, ohne mich ständig selbst in Frage zu stellen.
SF: Sie sagen, Sie haben sehr jung gezeichnet, wie alt?
JIHEL: Ungefähr zehn Jahre, sicherlich weniger, habe ich sehr genaue Erinnerungen an ein Geschichtsbuch über die Französische Revolution von 1789, in das ich Stiche kopiert habe, und es hat mir Spaß gemacht, Charaktere wie Napoleon in eine Situation zu bringen. , Talleyrand, Robespierre, Danton usw., einmal gezeichnet, habe ich sie ausgeschnitten, um sie auf einen starken Karton zu kleben. Sie waren meine Zinnsoldaten. Sie haben mir erlaubt, die Geschichte auf meine eigene Weise zu überdenken, und ich kann sagen, dass die hundert Tage oder Mein Wiener Kongress würde jeden Historiker, der diesen Namen verdient, blass machen. Ich habe dieses Buch noch in meiner Bibliothek. Ich habe meine Kindheit nur verlängert, indem ich Designer geworden bin.
SF: Aber Sie hatten diese Ausbildung zum Pressekarikaturisten nicht, als Sie die Schönen Künste verließen?
JIHEL: Zeichnen ist Zeichnen, wenn Sie die Grundlagen und die Vorstellungskraft haben, wird alles möglich, halten Sie einen von 68 abgelenkten Slogan, mein Vater wollte, dass ich Architektin werde, meine Mutter Modedesignerin, ich habe einen Dekorateur fertiggestellt auf Porzellan in Limoges, nicht wirklich berauschend, aber hey ich war an Ort und Stelle, musste die Gelegenheit finden zu gehen, es ging sehr schnell.
SF: Gibt es in Ihrer Arbeit auch diese Leidenschaft für die Geschichte Frankreichs?
JIHEL: Arbeit ist ein sehr großes Wort für den kleinen Schreiber, der ich bin. Dennoch ist es wahr, dass die Geschichte Frankreichs in mir gelebt hat, und das habe ich Ihnen schon in jungen Jahren erzählt, ohne meine politischen Zeichnungen zu leugnen. historische Kreationen sind für mich ein Hauch frischer Luft und eine große Bereicherung, auch wenn ich sehr oft mit der Lizenz geflirtet habe, und diese ist nicht poetisch, sie ist künstlerisch. Diese Kreationen ermöglichten es mir, einen Schritt zurück in die Existenz zu treten und Verbindungen zu Charakteren herzustellen, die keine Chance hatten, sich im wirklichen Leben zu treffen. Ich ruhte mich bei ihnen aus.
SF: Du redest über Uchronie, ich denke, wie bist du auf diese Idee gekommen?
JIHEL: Ganz einfach, es schien mir naheliegend, über die verschwundenen Persönlichkeiten zu sprechen, um den Politikern der Gegenwart den Weg zu weisen, den sie gehen sollten. Ich begann in meinen Zeichnungen für aktuelle Angelegenheiten, sie in eine Wolke zu legen, und dann auf gleicher Augenhöhe In meinem Kopf hat es mit Jaurès, Talleyrand und Louise Michel gut funktioniert, also habe ich mein Untersuchungsfeld auf viele andere ausgeweitet, Guillaume II, Cléo de Mérode usw. Dann habe ich die Nachrichten von gelöscht einige Serien.
SF: Scheint es, als hättest du die falsche Zeit?
JIHEL: Mir geht es gut in meiner Zeit und diese uchronistischen Zeichnungen sind ein Wassertropfen im Meer meiner Kreationen in den täglichen Nachrichten, wie viele auf Giscard, auf Mitterrand, Tausende für Hunderte auf Cléo.
SF: Davon abgesehen jetzt ein paar klare Fragen zum Entspannen wie Prousts Fragebogen. Beatles oder Rolling Stones
JIHEL: Steine
SF: Dein französischer Lieblingssänger?
JIHEL: Léo Ferré
SF: Wussten Sie, Ferré?
JIHEL: Ich habe mit ihm für ihn gearbeitet.
SF: Deine Lieblingsschauspielerin?
JIHEL: Sandrine Bonnaire
SF: Schauspieler?
JIHEL: Michel Simon
SF: Regisseur?
JIHEL: Pialat
SF: Dein Lieblingsbuch?
JIHEL: Was Reden über Bourdieu bedeutet
SF: Ein Philosoph, nur einer?
JIHEL: Autsch, die Falle ist super reduktiv, geh Gaston Bachelard.
SF: Ein Maler?
JIHEL: Magritte
SF: Dein Lieblingstier?
JIHEL: Die Katze
SF: Deine Lieblingsfarbe?
JIHEL: Bei der Katze? LACHEN, ich mache Witze, offensichtlich schwarz.
SF: Darüber sagen wir Anarchist, was ist das für Sie?
JIHEL: Weder Gott noch Meister, ich denke, es ist gut zusammengefasst.
SF: Bist du kein Gläubiger?
JIHEL: Ich wiederhole, weder Gott noch Meister
SF: Dein französischer Lieblingssänger?
JIHEL: Catherine Ribeiro
SF: Über sie im Frühjahr 68, Catherine Ribeiro hat versucht, sich umzubringen, Sie waren dort, wir sagten ...
JIHEL: Über alles und nichts wurde viel gesagt
SF: Doch diese vielen Zeichnungen des Sängers bezeugen ...
JIHEL: Mit tiefem Respekt für seinen militanten und libertären Ansatz, Punkt.
SF: Sie wollen uns nicht mehr erzählen?
JIHEL: Kein Kommentar, wenn auch egal ... Sprich nicht über Poesie, während du wilde Blumen zerquetschst.
SF: Ist es ein Code?
JIHEL: Wenn sie das liest, wird sie verstehen.
SF: Aber ist es ein Barbara-Lied?
JIHEL: Die Interpretation von Catherine ist unterschwellig, hör sie dir an, ehrlich gesagt ist sie atemberaubend.
SF: Sie haben mehr Zeichnungen auf ihr gemacht als auf Ferré, scheint Ihnen das nicht überraschend?
JIHEL: Nein, für den Mann, der ich bin, wurde eine Muse gebraucht, wir sind fast zwanzig Jahre nach dem 68. Mai und Sie können feststellen, dass es lange her ist, dass ich nichts an ihr getan habe.
SF: Ich habe irgendwo gelesen, dass Patricia Carli ...
JIHEL: Lies nicht alles, was geschrieben steht
SF: Es ging nur darum, die Antipoden zwischen diesen beiden Sängern hervorzuheben.
SF: Großes Weiß, ein schlechter stahlblauer Blick sagt mir, ich soll nicht darauf bestehen.
SF: Dein Lieblingslied?
JIHEL: Erinnerung und das Meer
SF: Aufgeführt von ...
JIHEL: Es ist verabscheuungswürdig, gute Catherine Ribeiro, aber natürlich Léo Ferré.
SF: Unser Geschäft mit dieser Art von Fragebogen war nur eine Antwort, also eine Ausnahme. Kommen wir zu Talleyrand, warum hat dich dieser ziemlich harmlose Charakter so sehr verfolgt?
JIHEL: Harmlos, Sie scherzen Ich hoffe, dieser Mann ist leidenschaftlich an der Französischen Revolution und dem Imperium interessiert und der Dreh- und Angelpunkt aller Intrigen. Er konnte nur meine Fantasie entfesseln.
SF: Es gab schlechte Gerüchte über dich, Drogen, Hocken, Pornos usw.
JIHEL: Es ist schwierig, sich auf dich zu konzentrieren, aber hey, ich habe zugestimmt zu spielen. Gerüchte laufen, rechne nicht damit, dass ich sie begleite, ich lasse es sagen, es ist Teil des Jobs, sie versuchen mich zu destabilisieren, ich betrete dieses Spiel dort nicht.
SF: Du meinst, nichts ist wahr?
JIHEL: Ich überlasse Sie Ihren Einschätzungen und dann besetzt es die Barke.
SF: Wie bestimmen Sie Ihre künstlerische Karriere?
JIHEL: Ich lebe es, ich suche keine Konkurrenz, die einzige Angst ist eine leere Seite, wenn es existiert, wie die Angst, nichts mehr zu sagen, es ist erschreckend, es kann Stunden dauern und dann die Abend kommt, Präambel zur Nacht, alles kommt zurück, es rauscht, Wahnsinn in seinem rohen Zustand.
SF: Was ist Ihr Motor für die aktuelle Zeichnung?
JIHEL: In der Politik gibt es im Herbst seine Bewegung, immer etwas Tragisches, da greife ich ein.
SF: Sie haben in vielen Städten und Ländern gelebt, warum diese Instabilität?
JIHEL: Meine Antwort könnte sein, was ich auf Ihre ersten Fragen beantwortet habe. Ich habe diesen Geschmack des nach 68 etablierten beibehalten.
SF: Warum sind Städte wie Asnières oder Vésinet so unterschiedlich?
JIHEL: Warum nicht, satt von Paris, der Ruhe, der Veränderung, all dem und besonders dem kopflosen Ansturm.
SF: Sie, ein Sammler mit einer riesigen Bibliothek und all diesem Material, mit dem Sie arbeiten können, ist es nicht schwierig, diese unaufhörlichen Bewegungen auszuführen?
JIHEL: Ich habe immer einen endgültigen Ankerpunkt mit Tausenden von Erinnerungen und drehe mich um, Frage der Organisation. Für Arbeit, Papier, Bleistifte und die Suche nach einem guten Drucker in der Nähe ist das alles, was ich brauche.
SF: Tausende von Erinnerungen, was sind sie konkret?
JIHEL: Jedes Buch ist eine Erinnerung, es ist keine Paradebibliothek, jedes Buch wird gelesen und neu gelesen.
SF: Siné, Pratt, Bedos, Higelin etc ... Was sind deine Links?
JIHEL: Beunruhigt, aber echt.
SF: Ihre Antworten sind sehr oft ausweichend, lakonisch, warum?
JIHEL: Wir hören auf, wenn Sie wollen.
SF: Dein Lieblingsradiosender?
JIHEL: Frankreich Kultur
SF: Deine Tageszeitung?
JIHEL: Libé
SF: Deine Leidenschaft?
JIHEL: Eine Leidenschaft, es ist reduzierend, was für eine Idee, aber ich habe viel
SF: Ja, welche dann?
JIHEL: Mein Begleiter, Bücher, kaltes Wasser, Nacht, Regen, Naturismus, Tiere, es ist endlos.
SF: Ihre Partnerin, wie erlebt sie Ihre Arbeit?
JIHEL: Nun, sie mischt sich ein, sie kennt mich auswendig, sie kennt meine Stille, meinen Zorn und die Morgendämmerung, die sich noch für die Nacht dauert, es ist eine Heilige.
SF: Wenn wir aus diesem Interview eine Schlussfolgerung ziehen müssten, was würden Sie sagen?
JIHEL: Dass es nicht wirklich ein Interview war, sondern ein Verhör, aber hey, Sie haben Verständnis für mich, ich habe das Spiel noch ein bisschen mehr gespielt, denke ich und habe sehr wenig gelogen, andererseits bin ich überrascht über die wenigen Fragen zu Die Philosophie und meine tiefen täglichen Verpflichtungen werden für ein anderes Mal Grüße und Brüderlichkeit für Sie sein.
Die rote Periode von JIHEL
Wenn ich diese Seite konsultiere, die außerdem sehr gut organisiert ist, bin ich verblüfft über die künstlerische Produktion dieses Künstlers, von dem oft gesagt wird, dass er vielseitig ist. Ich für meinen Teil glaube nicht, dass er es wirklich ist, weil mehr als 98% seiner Produktion sind historisch oder politisch habe ich diese Zahl absichtlich vorgetragen, weil ich mehrere generalistische Sammlungen dieses Designers konsultiert habe, von denen sich die vollständigsten in der Schweiz, in Italien, in den Vereinigten Staaten und in den Niederlanden befinden. Ich habe auch die Sammlungen des Jaurès-Museums konsultiert.
Natürlich unterstreichen ein paar Pin-Ups, Erotik, ein bisschen Pornografie, ein paar Hommagen an bewunderte oder tote Freunde und einige offizielle Karten oder Piraten von Ausstellungen den Kurs von JIHEL, was mich letztendlich nicht missfällt über alle Maßen, die seinen satirischen Botschaften noch mehr Bedeutung verleihen. Und dann erzähl mir einen Künstler, der seinen Bleistift, seinen Pinsel nicht abgelenkt hat?
In den Sammlungen, die ich konsultiert habe, und nach Interviews mit den genannten Sammlern bleiben einige Punkte dunkel wie ein bizarrer Eindruck von zwei Trajektorien, eine mit Schwarz-Weiß-Zeichnungen, die sehr viele Serien zusammenfassen, deren Auflistung einschließlich der mühsam wäre Berühmter ist derselbe "Zement der Geschichte", der 1500 Zahlen sammeln würde, und ein anderer Ansatz mit farbenfrohen Zeichnungen, den Fachleute "Die rote Periode" nennen, ohne diesem Begriff wirklich eine Bedeutung zu geben, außer dieser rote Hintergrund, der immer wieder zurückkommt. Ich denke, wir dürfen die bitteren Kommentare eines Clubpräsidenten nicht berücksichtigen, der in einer Schlagzeile vorbrachte, dass diese rote Periode letztendlich nur die kommunistische Periode des Autors war. Diese Aussage hält dem Studium nicht stand Tiefe des Ansatzes des Künstlers. Einige Zeichnungen grenzen an den Antikommunismus, also lassen Sie die Antworten um jeden Preis wandern.
Die Schwarz-Weiß-Zeichnungen, von denen ich ein begeisterter Fan war und die seit den 70er Jahren ungefähr vier Jahrzehnte abdeckten, da ich mich auf bestimmte Themen beschränkte, die ich größtenteils unvollständig gemacht habe, kannte ich die rauchigen Zeichnungen größtenteils nicht Geschichte der roten Periode, ich ging vorbei, ohne es zu wissen, überraschend und verwirrend. Mit diesen oft siebgedruckten Karten, die wir seit zehn Jahren sehen, kann ich meine thematischen Sammlungen dieses Künstlers vervollständigen. Fabien ZELLER gibt in einem seiner Bücher mit Interviews mit JIHEL einen Hinweis auf meine Fragen, indem er sagt, dass letzterer viel gezeichnet hat, aber nicht verkaufen wollte und daher viele Dinge in einem skizzierten Zustand hielt. Sind dies also Zeichnungen, die jetzt erscheinen würden, wenn der Künstler die Welt der politischen Satire und Frankreichs verlassen hat?
Mill REINBERG sagt in seinem 1986 von "Alternatives black" veröffentlichten Buch mit dem Titel "My Years PARIS" dasselbe auf Seite 40, ich zitiere: "Es gab einen lebhaften Abend in dieser schönen Nacht im September, der Wein war gut , sanfte Musik, schöne Mädchen umgaben uns, nur eines fehlte, immer das gleiche, kämpfte mit der Zeit und ihrem Sieb, jonglierte mit seiner Farbe und destillierte seine farbigen Tinten, von denen Rot dominierte, als ob nichts anderes existierte, ein Verrückter voller Ideen und Talente, der malte, um nur das Überleben zu verkaufen und seine kleinen Drucke wie eine Birne vor Durst intakt zu halten, um die Amateure nicht so zu zermürben, wie er es wollte wiederhole es ... "Dieser Künstler, von dem REINBERG spricht, ist natürlich JIHEL.
Es scheint, dass ein Werkstattfonds entstanden ist und in Südfrankreich zum Verkauf angeboten wird, wo JIHEL lange und mehrmals geblieben ist.
Abschließend denke ich, dass JIHEL, der sich sein ganzes Leben lang weigerte, einen Verlag zu haben, gleichzeitig zwei Sendungen von Zeichnungen veröffentlichte, von denen sich eine hauptsächlich auf französisches Territorium für seine satirischen Zeichnungen in Schwarzweiß konzentrierte und diese durch monatliches Abonnement und eine andere über die Vereinigten Staaten, in denen die rote Zeit angesichts der vielen ausländischen Sammler, die diese Karten in ihren Sammlungen haben, auf der ganzen Welt verkauft wurde. Ich bin nach wie vor davon überzeugt, dass sich diese beiden Produktionsarten, abgesehen von einer kleinen Anzahl privilegierter Personen, nicht gegenseitig störten, da viele der konsultierten Amateure nur von dem einen oder anderen wussten. Also habe ich zwanzig Jahre lang die vielen Schwarz-Weiß-Serien dieses Künstlers gesammelt, dann habe ich müde aufgehört und hier kehre ich zum Spiel der Sammlung vor dieser Aggression von Farben mit goldenen Tönen zurück, die an die alten Zeichnungen erinnern, diese Halbschatten, die die Zeichen umgeben, bewirken einen großen Tiefeneffekt, der die Zeichnung entfernt und in Richtung Exzellenz treibt. Dies ist der wahre Grund für den Erfolg dieser roten Periode.
Leider sind die Preise nicht gleich und da ich nicht alles kaufen konnte, beschränkte ich mich auf die Kommune und Louise Michel, die Rote Jungfrau, die Bastardin, die Direktorin einer Schule für die Armen auf dem Montmartre-Hügel wurde, anarchistische Aktivistin während der Kommune von Paris und nach Neukaledonien deportiert.
Ich habe mit jeder gekauften Zeichnung den Eindruck, mich vor einem offenen Buch mit dem Titel "Georges et Louise" von Michel RAGON (1) zu befinden, das mir besonders gut gefallen hat, und viele Charaktere zu finden, natürlich Clemenceau, natürlich Théophile Ferré, aber auch Gambetta, Vallès, Rochefort und viele andere Schauspieler dieser Zeit, aber auch Charaktere außerhalb der Zeit wie Voltaire, Talleyrand oder Robespierre, die vom Autor gekonnt uchronisiert wurden.
Manuel Di Rosa (Kurator des anarchistischen Fonds des Bas Languedoc)
(1) Herausgegeben von Albin Michel.
JIHEL oder das surrealistische Alphabet
- Wie der Anarchist, der nicht weiter darauf eingehen muss, zeugen seine Zeichnungen und seine Schriften weitgehend davon, oder sogar Armenien, ein ständiger Kampf um die Anerkennung des Völkermords an den Armeniern.
Als Bibliophiler, der sich für schöne und seltene Bücher begeistert, baute er im Laufe der Jahre eine erstklassige Bibliothek auf, aus der er unsere Verzauberung schöpfte.
-C wie Cléo de Mérode, ihre Muse, ihre Liebe, wird er sie so weit zermahlen, dass sie zum Nachteil eines Leopold II. Oder anderer Größen dieser Zeit, die missbraucht werden, ihr Papierliebhaber wird.
-D wie Déconstruction oder Dubuffet, aber einer geht nicht ohne den anderen, Anhänger des einen und Komplizen-Freund des anderen.
-E Wie Egrégore, seine mythische schwarze Katze, die in die Länge der Zeichnungen eingreift, und dies seit Mai 68, stammt dieses Wort aus der freimaurerischen Symbolik.
-F wie die Freimaurerei oder Ferré (Léo) auch dort geht einer nicht ohne den anderen aus, auch wenn er sich zu diesem Thema einer Klage der letzten Familie von Léo unterziehen musste, die versucht, die Vergangenheit des Dichters (La Gleichzeitig griff die Familie auch die Ausgaben LATTES und Nouvel Observateur an. Alles deutet darauf hin, dass JIHEL ein Freimaurer ist.
-G wie links, wird er immer sagen und wiederholen "Ich bin meinen Wurzeln und zwei drei Prinzipien der Linken treu, nicht mehr ...)
-H wie Humor oft feige, unkonventionell und scharf, aber immer da, auch wenn er in einer ersten Lesung sehr oft missverstanden wird (zwischen den Zeilen zu lesen).
-Ich als Illustrator, verrückt und produktiv, leidenschaftlich bis zu dem Punkt, alles andere zu vergessen. Er würde Zehntausende von Zeichnungen sowohl in der Presse als auch in Illustrationen von Büchern oder Postkarten verfassen.
-J wie Jihel, sein Fetisch-Spitzname, den er im Laufe der Jahre manipulieren wird, der er für viele Jahre aufgibt und dann zurücknimmt, -Joconde oder Jaurès, wie gewünscht, einer geht mit den anderen, aber einer (Mona Lisa) geht ohne der andere (Jaurès), aber beide unterstreichen die Produktion des Künstlers im Laufe der Zeit.
- Wie Kaiser, Guillaume II., Sein türkischer Kopf, war er von diesem Charakter bis zu einem Punkt fasziniert, der nur von den endlosen Schnurrbärten des Kaisers übertroffen wird.
-L Als Libertärer, der er sein Leben lang war und sein wird, ohne sich für einen Moment zu verleugnen, was im Übrigen selten ist, wird er immer denjenigen Vorwürfe machen, die sich selbst verleugnet haben, dies getan zu haben, um seine Loyalität gegenüber hervorzuheben sein Lebensideal.
-M wie der 68. Mai, seine liebe vermisste Kommune, "abortive Utopie", wird er auf einer Konferenz als realistischer Revolutionär sagen.
-N für Schwarz wird wiederholt: "Diese Farbe ist nicht negativ, sondern enthält alle Farben in meiner Palette."
-O als Kriegsdienstverweigerer aus Gewissensgründen war er aus politischen Gründen.
-P für Philosophie oder Dichter, seine eigene Art, seinen Geist über seinen Arbeitstisch zu erheben, bis er flach auf seine Zeichnungen fiel (siehe die Serie: La carte philosophique, 100 Ausgaben.)
-Q als Frage, in der ständigen Forschung wird seine Befragung störend, einen Polizisten zu sehen, während er nur das Ergebnis von Nachforschungen ist, und trotzdem ärgerlich, wenn Sie ihn nicht kennen.
-R für die Romantik, der erste und der letzte romantische Anarchist im fehlgeschlagenen Sinne des Wortes.
-S als Semantik wird er sagen: "Worte sind mein Universum, sie werden mir entdeckt, um mich de facto frech zu machen."
- Wie Talleyrand verdient dieser Designer das Buch der Rekorde (auch wenn er es nicht schlecht mag), weil er den Prinzen der Diplomaten bis zum Bodensatz zerkleinert hat.
-U als Uchronist, dessen Anführer er natürlich wird (Bildbewegung zu Beginn der 80er Jahre), wird er 3 Jahre später die Tür zuschlagen, indem er allein seine Wahnvorstellungen von Uchronia fortsetzt.
-V wie Voltaire, für die Aufzeichnung, begleitete ihn eine Büste des berühmten Denkers immer während Ausstellungen oder Unterschriften, aber eines Tages in einer Pariser Buchhandlung während einer Widmung wurde ihm diese kleine Bronze gestohlen. Zwei Jahre später fand er es auf dem Flohmarkt von Clignancourt, er selbst hatte freimaurerische Symbole unter die Terrasse eingraviert, er kaufte es zurück.
-W wie WILDE Oscar dieser englische Freimaurer Schriftsteller, dessen Talent er bewundert und vor allem die Zitate.
-X als Pornografie, der verborgene Teil seiner Kreation, widmete er sich während seiner italienischen Zeit zur Finanzierung extrem linker Bewegungen dem pornografischen Zeichnen, siehe mehr für kurzlebige Kritiken.
-Y für Yeuse, dieser Baum wird auch Steineiche genannt, die er gerne berührt, stachelig und rau, ein bisschen wie er.
-Z wie Zeller, der Großmeister des Grand Orient de France 1971 und 1972, ehemaliger Sekretär Trotzkis und talentierter Maler, war er sein Freund und derjenige, der ihn im Mittelpunkt der Ereignisse vom 68. Mai begrüßte.
Ir OLDEWELT Philosoph (Amsterdam)
JIHEL
"Frauen lieben uns für unsere Fehler, wenn wir genug haben, werden sie uns sogar unsere Intelligenz vergeben." Mit diesem Zitat von Oscar Wilde traf ich eines Tages im Mai 68 Jacques LARDIE, der ging Um der JIHEL zu werden, den wir kennen, schickte er es mir direkt ins Gesicht, während ich einen Slogan herausforderte, der für meinen Geschmack an den Frauen, deren Autor er war, zu libertär war. Ich habe eine Kopie dieses Plakats aufbewahrt, indem ich den Namen des Autors auf die Rückseite geklebt habe, ohne zu wissen, dass ich nach meinem Studium in Frankreich fast zwanzig Jahre später, als ich nach meinem Studium in Frankreich in mein schwedisches Land zurückkehrte, übrigens den Weg kreuzen würde Dieser seltene Künstler mit internationalem Publikum.
Dieses intelligente, sensible und zerrissene Wesen klopfte mit seinen Kreationen an meine Tür, die ich mehr als zwanzig Jahre lang ignorierte. Ich war begeistert von der "kleinen Geschichte" der Geschichte Frankreichs und insbesondere der Französischen Revolution von 1789. Ich musste zwanzig Jahre des Vergessens mit fantastischen Serien wie "Cement de l'histoire" oder sogar seinen serigraphierten Platten, auf denen er ein Passant von Bildern ist, rekonstruieren. Ich muss ein Versehen über einen Spitznamen reparieren, der vom Künstler nur sehr wenig verwendet wird: Anoir (A in einem Kreis eingekreist, gefolgt von Schwarz) Mehrere Karten im Zusammenhang mit Talleyrand haben diese Signatur.
Ich ließ mich von dem surrealistischen Spiel seiner historischen Wahnvorstellungen verzaubern und begann, seinen emblematischen und sich wiederholenden Charakter, der TALLEYRAND ist, durch die manipulierte Tendenz seiner grenzenlosen Vorstellungskraft zu lieben, in der man eine fieberhafte Erhebung wahrnimmt, die mit Angst vermischt ist.
Dieser Intellektuelle mit mehreren Gaben ist ein Mann in Eile, der sein privates und turbulentes künstlerisches Leben mit unvergleichlichem Fieber verzehrt. Als scharfer Künstler wird er gehen, wenn er sich trifft, Zeugnisse über die Persönlichkeiten, die er treffen wird, wie z nach dem Zufallsprinzip Siné, Topor, Effel, Coluche, Guy Bedos, Higelin, Lavilliers, Pratt, Patricia Carli usw. Es ist eine ganz besondere Arbeit und sehr lehrreich, wenn man zwischen den Zeilen lesen kann.
Ich möchte auch sagen, dass sein tiefes und aktives Engagement den Aktivisten für den Tierschutz und die Anerkennung des Völkermords an den Armeniern in meinen Augen zu dem macht, was man einen "Big Mister" nennt.
Seit diesem Monat Mai des Jahres 68 sind viele unsere Freunde, unsere Freunde, die durch ihre Eingewöhnung auch ihre Ideen umgesetzt und auf den Mindestanteil reduziert haben. Deshalb möchte ich diesem Kind von hier meinen Tribut zollen 68 der gleich geblieben ist, stehend, mit geballten Fäusten anar, immer wieder über seine libertären Gefühle nachdenkend, und da es notwendig ist zu beenden, werde ich wiederum Oscar Wilde zitieren: "Heutzutage haben alle großen Männer ihre Schüler und so weiter. "Es ist immer noch Judas, der die Biographie schreibt".
Peter DORSEY.
JIHEL, ein Künstler unter den Künstlern.
Ein sehr kurzes Treffen während einer Gruppenausstellung von Künstlern im Mutualité, aber ein Treffen, das viele andere ansprechen würde. Ich werde diesem Designer ein langes Jahrzehnt lang in alle Pariser Salons folgen, da ich davon so fasziniert war Schöpfer der Freiheit, es war Ende der 70er Jahre, ich war ein junger Sammler alter Dokumente und von Beruf Journalist, er bestätigte bereits in seiner Kunst bis zu dem Punkt, dass sein Stand voller Amateure und Bewunderer war, könnte man sagen Fans, manchmal war so viel Hysterie vorhanden, es war die Zeit seines satirischen Lebens, Giscard d'Estaing war Präsident der Republik und Raymond Barre sein Premierminister.
Ich bin mir nicht sicher, warum ich mich an den Stand dieses Schöpfers gewagt habe, sicherlich den Geist der Menge und ein wenig Neugier, aber ich bereue es nicht so sehr, dass dieser Künstler wusste, wie man das Genre der Satire und Karikatur mit extravaganten Zeichnungen erneuert und poetisch verziert mit Texten, die oft scharf wie Rasierklingen sind.
Nachdem ich ihm einige anarchisierende und pazifistische Kreationen gekauft hatte, brachte ich ihn auf die Idee, ein Papier über seinen ursprünglichen Ansatz zu machen. Seine Antwort war sehr journalistisch. Ich zitiere: "Ein weiterer Kastanienbaum" Einschüchtert gab ich vor zu verstehen, aber ich erst später erfuhr er, was dieser vertraute Ausdruck der Presseschöpfer bedeutete, es muss daran erinnert werden, dass er selbst sehr lange Journalist war, es ist seine Seite, die alles berührt.
Abgelehnt kehre ich während einer Ausstellung im Quai d'Austerlitz zur Anklage zurück. Dann nahm er sich die Zeit, mir zu erklären, dass er es nicht mochte, wenn Leute über ihn schreiben, und dass er fast systematisch alles ablehnte Interviews. An diesem Tag kaufte ich ihre Zeichnungen über Léo Ferré, François Béranger, Joan Baez und Catherine Ribeiro, diese berühmten Karten namens "Prestiges", handgefertigt, in Aquarell und Glasur, kleine Wunder, die Sammler gefunden haben. Sie mussten die Eröffnung Ihres Standes zu Beginn der Ausstellung sehen, die Fans stritten sich in kleinen Auflagen um die Neuheiten, es war verrückt, es sah aus wie ein Buch, das von einem Rockstar signiert wurde. Er hatte ein böswilliges Vergnügen daran, ein paar Zeichnungen zu destillieren, oft das Beste im Ärmel, jeder wusste es und erwartete sein Vergnügen. Ich habe dieses Ritual auf vielen Ausstellungen beobachtet. Seine Stärke lag in der Tatsache, dass er im Voraus wusste, dass er alles verkaufen würde. Er hätte zehnmal mehr tun können, aber er wusste, wie er sich auf kurze Auflagen beschränken konnte, um dies zu tun Anziehungskraft schaffen.
Ich habe vergessen zu erwähnen, dass meine Spezialität als Pressejournalist Kino und Gesang ist, aber ich zögere nicht, über Schriftsteller oder Maler zu berichten.
Jihel hat sich mit einer ganzen Reihe von Sängern und Schauspielern umgeben, denen er einen Bissen abnehmen kann. Er kennt nicht die vielen Hommagen an Brassens und Brel, sondern auch Barbara, Lavilliers oder Renaud, die wir sofort zwischen diesen Künstlern und ihm, dem Schöpfer, wahrnehmen Als Komplizenschaft der Ideen muss gesagt werden, dass Jihel ein aufmerksamer Beobachter ist, der die Welt der Illustration diagonal durchquert. Indem er die Lieder von Brassens, die Filme von Marilyn oder die von Godard illustrierte, gab er sich die Mittel, das Thema nicht zu erschöpfen.
Auf der anderen Seite wird er mit Halliday, Delon, Sardou oder Barbelivien sehr aggressiv sein, mit Mireille Mathieu abscheulich sein, aber mit Moustaki oder Reggiani berühren.
Er wird mit Brigitte Bardot heiß und kalt blasen, ohne seine Verpflichtungen zum Tierschutz zu vergessen, aber er wird seine rechtsextremen Ideen sehr kritisch sehen, bis er wütend auf sie wird.
Er wird mit seiner rebellischen älteren Schwester Catherine Ribeiro, der einzigen, die in den mehreren ihr gewidmeten Kreationen keine einzige Karikatur haben wird, sehr zweideutig sein. Er wird mir nur sagen, als ob es offensichtlich wäre: "Es ist Perfektion eine Frau aus jeder Sicht gemacht, ihr Gesicht verdient es nicht "Wir müssten tiefer graben, um die wahre Antwort auf das zu finden, wonach wir suchen, aber das können wir leicht erraten, ohne darauf bestehen zu müssen, dass er es nicht sagt." nicht mehr. Ein Ratschlag für diejenigen, die Jihel in Zukunft interviewen könnten. Bestehen Sie nicht darauf, wenn Sie keine Antwort auf Ihre Frage haben, er könnte endgültig geschlossen werden.
Also folgte ich Jihel in all seinen Pariser Ausstellungen und zu der Zeit, als es vier bis fünf Mal im Jahr war, traf ich ihn sogar bei einer gehobenen Show im George V und an diesem Tag kaufte ich ihn In seiner Piratenkarte, die Marilyn Monroe gewidmet ist, muss man sagen, dass man sich mit seinem sehr schwachen Zeichenprinzip beeilen musste, weil nicht für jeden etwas dabei war. Jedes Mal, wenn ich mit seiner grundsätzlichen Zustimmung viele Notizen machte, Notizen von Gesprächen mit seinen Amateuren oder Kunden oder einfach die Frucht meiner Befragung. Am Ende jeder Messe haben wir Bilanz gezogen, was veröffentlicht werden konnte oder nicht, und auf seine Bitte hin habe ich private Gespräche, ob familiär oder politisch, für meine Analyse versteckt. Es ist wahr, dass sein Stand eine echte politische Plattform war, auf der viele Ideen schwärmten. Ich habe sogar während einer Ausstellung in der Porte de Versailles ein kurzes, aber gewalttätiges Gefecht mit jüdischen Fundamentalisten gesehen, das heißt.
Ich kann in diesem Artikel bestätigen, dass Jihels Kreationen ruckartige Gesänge sind, von denen man glauben kann, dass sie sich wiederholen, dass der Text oft dazu da ist, sich an einen anderen Grund zu erinnern, obsessive Texte, Slang, lyrisch, was auch immer Sie wollen, aber am Ende des Tages mit erstaunlicher Präzision und die ins Schwarze getroffen hat.
Dieser Künstler hat alles vor allen anderen verstanden, er zeigt Situationen, Geschlechterpositionen, es ist der Preis für Erfolg, weil wir auf den Rest warten. Eine Karikatur eines Charakters à la "Morchoisne" machen wir eins, zwei, drei, danach wird es langweilig, während die Positionierung von Halliday in einer politischen Idee von Monaco nach Gstaad über Sarkozy oder Chirac unter der Feder von endlos ist Jihel.
Ich bin nicht sicher, ob ein Künstler seinem Bleistift entkommen ist, die unwahrscheinlichsten sind mindestens einmal in seinem Pantheon, Caussimon, Mouloudji, Tachan, Cholon und Hunderte anderer, Lennon, Bowie, Piaf, Perret, Trenet etc ... Einige werden mehr Glück haben und mit einer speziellen Serie belohnt werden, Sarah Bernhardt, Marilyn Monroe, Madonna, Jules Verne, Andy Warhol * oder sogar Mounet-Sully.
Er wird in seine anarchistische Serie "Black Stone" seine engen Freunde Escudéro, Paco Ibanez, Utgé Royo, Higelin, Lavilliers, Magny, Moustaki, Mouloudji, Victor Jara oder sogar und immer Catherine Ribeiro einbeziehen, es scheint nicht viel zu sein Aber es war für sie ein echtes Privileg, denn diese Serie, die viele Male in Frankreich und im Ausland ausgestellt wurde, liefert echte Botschaften der Revolten. Es ist dennoch überraschend, dass Ferré keinen Anspruch auf ein Board hatte, aber ich denke, dass dies durch bestimmte Erkältungen zwischen ihnen bei mehreren Gelegenheiten und Perioden erklärt wird, und selbst wenn er es mir trotz meines Eifers nicht gesagt hat .
Diese Serie entstand in einer Zeit der Entfremdung zwischen ihnen. Diese Serie begann in Paris, wurde aber auf Turin und dann auf New York ausgedehnt.
Was ich an der Tatsache, dass es sich um eine thematische Sammlung dieses Künstlers handelt, interessant fand, ist, dass nichts geschlossen ist, er hat sich immer ein Wiederverkaufsrecht vorbehalten, und besonders zwanzig Jahre später kann man davon ausgehen 'ein Künstler, zum Beispiel Richepin und Sie landen bei Cléo de Mérode oder Louise Michel, Sie werden auf den Hängen der Pariser Kommune oder des Königs der Belgier ausgebildet, ohne es wirklich zu wollen, da liegt eine außergewöhnliche Kraft, weil viele Sammler, einschließlich des Autors dieser Zeilen, wurden auf diese Weise gefangen genommen, indem sie sich anderen Themen widmeten, aber ist es wirklich eine Falle, glaube ich nicht, eher ein Vergnügen.
Lassen Sie uns nun einen Künstler sehen, den er nach dem Zufallsprinzip verehrt hat. Nehmen wir Léo Ferré, aber ist es wirklich Glück? Von den Jahren 60-80 bis zu den Jahren 90-2000 entwickelt sich die Form, zu Lebzeiten des Sängers ist die Kritik präsent und oft relevant, seine Abwesenheit von der Revolte von 68, Pépée, Madeleine, Marie, Barbelivien, Edern Hallier usw. ... wird Léo akzeptieren alles oder fast alles, was vom Boulevard Pershing, Ilot du Guesclin oder Perdrigal bekannt ist. Er wird ihm nicht in die Toskana folgen, die Verbindung war Madeleine. Der Bruch ereignet sich bei seinem Tod im Jahr 1993. Ferré greift dann als großer Weiser ein, der den noch Lebenden Anathemen liefert und Ribeiro, Mama Béa oder Francesca Solleville Revoltenzertifikate überreicht. Jihel arbeitet oft so für Künstler, mit denen er eng zusammen war, er tut es mit Dubuffet oder Jean Effel. Er wird mir ganz einfach sagen: "Es ist normal, sie können sich nicht mehr verteidigen, ich wünschte nur, dass dasselbe mit mir gemacht wurde."
Hedonistisch und altruistisch zugleich ist Jihel von der Leidenschaft für seine Arbeit, einer Leidenschaft, die an Wahnsinn grenzt, einem starken kulturellen Kapital, einer phänomenalen Erinnerung und einer großartigen Persönlichkeit dieses ehemaligen achtundsechzigjährigen Mannes belebt Zeitmitglied der proletarischen Linken ist ein Intellektueller, der durch das Wissen kämpft, er wird mir eines Tages zum Abschluss eines unserer Interviews sagen: "Ich suche immer ein Gleichgewicht in der Konfrontation." Indem ich ihm die wütende Frage stelle, aber warum Anarchie? Ich erhielt diese unfreundliche Antwort: "Wenn Ihr Befehl regiert, dann bin ich ja ein Anarchist." Diese Antwort erlaubte mir, einen anderen zu fragen, der mich schon lange trabte: Warum dieser kreative Wahnsinn? Er beantwortete schnell diese Frage, die seinen Sammlern oft in den Sinn kam. "Als ich jünger war, hatte ich nur ein Leitmotiv, das das Feld der Ideen besetzte, es war zu einer Obsession geworden, meine Zeichnungen waren geworden Flugblätter, vernichtend, aber der Boden wurde abgebaut, ich beruhigte mich. Dort endete dieses Gespräch, schade, mir fehlen Antworten, aber ich verstand, dass sein kreativer Wahnsinn ein militanter Akt und für die Pisse war - Essig umso besser, wenn er davon leben könnte.
Meinerseits bietet dieser Künstler denjenigen, die bereit sind, verschiedene Facetten der Persönlichkeit zu studieren, ein bisschen wie seine künstlerische Karriere oder sein persönliches Leben, doppelt oder dreifach. Ein schwieriger Zugang und eine Steifheit, die viele Türen schließt, die sicherlich Eindringlinge abwehren wollten und beherrschten, ein Vorwand für diese Zeit, den er nicht hat, eine Aufteilung seiner Freunde, die er niemals mit seinen Bekannten verwechseln wird, eine unergründliche, kalte und direkt, in dem wir manchmal Leidenschaft oder Langeweile wahrnehmen, aber im Laufe der Zeit stellen wir fest, dass es große Brüche unter der Schale gibt, ein emotional verrückter Liebhaber von Natur, Tieren, Insekten, wilden Blumen und von der Poesie, einem empörten Pazifisten bis zum Übermaß, bin ich mir nicht sicher, ob dieser Mann glücklich ist, zu viel Intelligenz grenzt an Unglück.
* In Bezug auf diese lange Warholian-Serie muss gesagt werden, dass Jihel das Beste vom Pop-Art-Künstler entlehnt hat. Diese Serie mit dem Titel "WARHOL-ART" ist doppelt interessant, weil sie uns in die Geheimnisse vergessener Künstler in y entführt Künstler unserer Zeit mischen. Wie bei einem Martial RAYSSE muss man wirklich in diese POP-Zeit von Jihel eintauchen, um eins mit seinen extravaganten Farben zu werden. Kann mit Réjane und Mick Jagger, David Bowie und Michel Simon oder sogar Camus und Foucault die Schultern reiben, wenn ich sage, dass die Schultern in der Serie sind, weil jede Zeichnung einem Künstler gewidmet ist, oft mit zwei oder drei Warholized-Porträts. Was ich denke, ist die Mitte der Serie, in der sich Jihel in einigen Fragen mit Politik beschäftigt hat. Mehrere Künstler haben Anspruch auf mehrere Tafeln, die Auflage besteht sehr oft aus 30 nummerierten Exemplaren, was sie selten macht.
Henri TACHAN, nicht er, der andere, den wir nicht kennen oder den wir nicht mehr wissen wollen, endlich durchkommen, ich stehe und lebe, der Journalistenberuf hat mich verlassen, c ist uneinnehmbarer Mist, wie der große JIHEL gesagt haben könnte.
Der 1947 in Périgueux geborene Jacques Camille LARDIE.
Ehemaliger Student der dekorativen Kunst.
Abschluss in Bildender Kunst.
Er wird Dekorateur für Porzellan und Emaille in Limoges, Schöpfer von Plakaten im Mai 68, investigativer Journalist in Nizza, Postkünstler in Brüssel und Mailand, Fotograf in Turin, Pressedesigner in Paris, Serigrafielithograf in Barcelona, Buchhändler und Verleger in Beaucaire (Gard), Bildhauer in den USA, häufig und überall Selbstverleger, ständig Schöpfer von Kunstpostkarten.
Er ist sehr politisch engagiert und wird an allen Kämpfen beteiligt sein, die die Gesellschaft in den 60er und 70er Jahren, dem 68. Mai, dem Larzac, den Rebellen, dem Feminismus, der Lippe, dem Joint Français, den Sans-Papiers und den Kniebeugen der Künstler geprägt haben. allmählich radikalisiert, bis sie individualistische pazifistische libertäre Ideen vertreten.
Der einstimmig anerkannte Schöpfer des Kartophilen wird Bücher illustrieren, sich der Lithographie und dem Siebdruck widmen, an allen möglichen Medien arbeiten, auf vielen Exlibris entkommen, darunter mehrere auf Talleyrand, die von Sammlern wie Steeve Pokeinstein, Kurt bestellt wurden Hayek, Mill Reinberg oder Théodor Wittgenstein.
Er wird seine Platten mit vielen Pseudonymen signieren, von denen das berühmteste Jihel ist.
Er wird sich immer als Dieb von Bildern und Worten sehen und glauben, dass alles gesagt oder getan wurde.
Mit Leidenschaft für die Geschichte wird er sich an zwei wichtige Fakten erinnern, die Französische Revolution von 1789 und die Pariser Kommune von 1871. Er wird zwei emblematische Charaktere wegnehmen: Talleyrand und Louise Michel, die ihn jahrzehntelang begleiten werden.
Auch wenn sich alles diesen beiden Charakteren widersetzt, gibt es eine stärkere Bindung als alles andere: Sie waren beide Freimaurer.
Er wird seine Zeichnungen seit mehr als vierzig Jahren mit einer Vielzahl von Symbolen (skatologisch, freimaurerisch, animalisch usw.) emaillieren.
In seinem wahnsinnigen Delirium als Designer wird er die Epochen nach seinen nächtlichen Inspirationen in einem fast surrealistischen Fresko mischen. Zum Beispiel ist es mehr als überraschend zu sehen, wie der Bürgermeister von Nizza, Jacques Médecin, mit Talleyrand spricht, der selbst mit Guillaume II und Gambetta über die Ermordung des Herzogs von Enghien und über den Wiener Kongress spricht. Diese satirische Art, Epochen und Charaktere zu diesem Zeitpunkt zu mischen, hat es in der Geschichte der Karikatur noch nie gegeben und verleiht dem Künstler diese ganz besondere Persönlichkeit, die ihn unklassifizierbar macht, was er zu sein behauptet, wer er ablehnt und lehnte jede Hommage oder Dekoration ab.
Viele Magazine oder Bücher verweisen auf seine Bildarbeit, wenn man sie behalten müsste, wäre es Band III von Fabien ZELLER mit dem Titel "Cement de l'histoire", Serie von Zeichnungen des Künstlers Jihel, dem Herzen von eine surrealistische Abenteuerausgabe des im Dezember 1983 veröffentlichten Mosaikpflasters, limitierte und nummerierte Auflage in 800 Exemplaren, 241 Seiten, eine Zeichnung pro Seite mit dem Versuch, den Autor zu erklären, der sich dort Windungen hingibt, die eines Trapezkünstlers würdig sind Jihel weigerte sich, in die Erklärung einiger seiner Comic-Rätsel einzugreifen. Dieses Buch ist interessant, weil der Autor eine große Anzahl von Freunden des Künstlers wie Benny Lévy, Léo Ferré, Guy Bedos, Jean Roger Caussimon, François Maspéro, Louis Lippens, Serge Juli, Léo Campion, Jean Paul Dollé, Jacques Higelin, mitbringt. Joelle und Gérard Neudin, André Fildier, Oziouls, Pierre Desproges, Gébé, Niki de Saint Phalle usw.
Der Autor Fabien Zeller hat fünf Bücher über Jihel und seine kurvenreiche Reise in die Kunstwelt herausgegeben, darunter ein Buch mit Interviews.
Mail-Kunst
Als Pionier in der Wiederbelebung der Post- oder Postkunst entwarf er Ende der 60er Jahre seine ersten libertären Umschläge, als diese Kunst weitgehend ruhte. Er wird dieses Engagement der futuristischen Bewegung FLUXUS mit der Hauptidee beanspruchen, dass alles kann Kunst sein.
Viele Umschläge enthalten Talleyrand zwischen den Jahren 75 und 2000 für eine Korrespondenz zwischen Künstlern hauptsächlich
Museen
Tafeln oder Zeichnungen mit der Darstellung des Prinzen erscheinen in folgenden Museen:
Jaurès Museum in Castres
Jean Jaurès Stiftung
Museum des Großen Orients von Frankreich in Paris
Museum der Stadt Noumea - Neukaledonien
Gambetta Museum in Cahors
Ausstellungen
Mit beispielloser Unnachgiebigkeit wird er sich nur an Orten ausstellen, die mit seinen Ideen verbunden sind, er wird die Zwänge, die Zusicherungen und die Bewältigung seiner Ausstellungen ablehnen, hier sind einige Orte, an denen Talleyrand entlarvt wurde:
1972 - Buchhandlung le trait noir Lyon im Stadtteil Duchère,
1974 und 1981 - ALMADA libertäres Kulturzentrum in Portugal mit Blick auf Lissabon,
1976 - Nizza, Ausstellung in der Pariser Kommune mit Ausgabe der Platten vor Ort im serigraphischen Verfahren,
1977 - New York, Ausstellung der Pokeinstein-Sammlung mit dem Titel "Sur les traces de Talleyrand",
1994 - London, August September, Ausstellung "Cement of History" in der Halle der Royal Horticultural Society, Westminster
Auf Wikipedia ist eine Seite der Ciment de l'Histoire-Reihe gewidmet, siehe: CIMENT DE L'HISTOIRE
1994 - Paris, Zeichnungen von Talleyrand werden in der Nationalversammlung während ihrer Ausstellung im September und Oktober unter der Präsidentschaft von Philippe Seguin erscheinen - Jihel wird bei der Eröffnung nicht anwesend sein,
1995 - New Yorker Ausstellung Blackout Books,
2008 - Turin, Oktober November, Ausstellung mit dem Titel "Talleyrand lädt sich zur Ausstellung ein",
2010 - Turin, Ausstellung mit dem Titel "Die Qualen des Reiches, Napoleon und Talleyrand",
Die Postkartenserie zu Talleyrand.
Zement der Geschichte
Talleyrand und der Kaiser
Sammlungssammler
Bilder zum Lächeln ausgeliehen
Schön extravagant
Schön surreal
Das Niçoise-Label
Schöne Blasen
Die surrealen Zweideutigkeiten der Geschichte
Künstlerfenster
Imaginäre Begegnungen
Limoges-Limousinage
Polierter Stein bei Saint Martial - Serie auf Limoges
Metalle im ewigen Osten von Angers
Das gequälte Leben der großen Meister
Die großen Meister
Soziale Allegorie
Unsere Absinthen
Persönlichkeiten und Absinth
Ein Truthahn mit den Brüdern - auf Catherine Talleyrand
Die Fürsten des königlichen Geheimnisses
Die drei Punkte Pau
Albi vom Sternengewölbe - 2 Karten auf Talleyrand von den 34 veröffentlichten
Vielen Dank an Herrn Steeve Pokeinstein, Autor dieser Biographie von Jihel.
Fragebogen von ungefähr Proust im Auftrag von Thierry Delmotte.
1-Was bedeutet die Zeichnung für mich?
- Vor allem ein Fluchtweg, dann eine Nachricht weitergeben, Momente oder Charaktere aus der Geschichte abrufen, insbesondere die Kurzgeschichte, die wir oft vergessen, und dann den künstlerischen Sinn vorwegnehmen.
2-Was bedeutet die Karikatur für mich?
- Um einen Blickwinkel für die Befragung des Lesers geben zu können, ist die Welt nicht schwarz und weiß, meine Antwort ist grau, ich bin der Sklave meiner eigenen Sklaverei, kurz meine Karikatur.
3-Bin ich ein Begleiter in der Zeichnungsaufgabe?
-Nein, ich habe nicht immer den Wunsch nach Perfektion, auch wenn meine Arbeit Schublade ist.
4-Meine Hauptqualität
- Es ist nicht zu haben.
5-Mein Hauptfehler
- Es ist zu viel.
6-Meine Lieblingstugend
- Die, die ich noch nicht habe, Weisheit.
7-Das Hauptmerkmal meines Charakters
- Assoziierbar.
8-Habe ich Nachsicht?
- Wenig, das überlasse ich den Kirchen.
9-Was bringt mich zum Leben?
- Die Zeichnung, die ich noch nicht gemacht habe, dieses Erwachen des Geistes, der seine Zeit abwartet.
10-Das Geschenk der Natur, das ich gerne hätte
- Verschwinde oft und komme in regelmäßigen Abständen zurück, und dass alles passiert, wenn es gebraucht wird, aber vor allem daran gewöhnt, dass es nicht mehr passiert.
11-Die Qualität, die ich beim Menschen bevorzuge
- Lernen Sie immer und immer wieder.
12-Mein Motto
- Wir sind unser ganzes Leben lang Student.
13-Meine Lieblingsfarbe
- Schwarz, auch wenn es ein Schatten ist.
14-Mein Lieblingsmusiker
- Béla Bartók.
15-Mein Lieblingsdichter
- Apollinaire.
16-Mein Lieblingsmaler
- Chagall.
17-Mein Lieblingssänger
- Léo Ferré, Catherine Ribeiro.
18-Mein Lieblingstier
- Die Katze
19-Meine Lieblingspflanze
- Natur in ihrer Vielfalt.
20-Mein Lieblingsort
- Meine Bibliothek im Herzen meines Studios.
21-Wer kennt mich am besten außer mir?
-Musik, das, was wie ein unterirdischer Fluss außerhalb von mir fließt und mich oft dazu bringt, weiter zu gehen als meine einzigen Beugungen.
22-Was ist meine Schwachstelle?
- Ich weiß nicht, wie ich nein sagen soll.
23-Was ist meine Stärke?
- Hartnäckigkeit
24-Warum habe ich eine Katze und eine Maus in meine Karten aufgenommen?
- Die schwarze Katze Egrégore, ich bin es, die Maus mein Begleiter, sie sind der Reflektor meiner Gedanken.
25-Meine Helden im wirklichen Leben?
-Ich hasse Zheroes.
26-Warum haben Sie sich für die Postkarte mit Münzstempel entschieden?
- Ich bin ein Numismatiker, es ist eine Möglichkeit, seine Adelsbriefe an eine vergängliche Währung zurückzugeben.
27-Warum habe ich die Freimaurerei in alle meine Karten integriert?
- Nicht weit davon entfernt, nur wenn es nötig war. Ich finde diese philosophische Ordnung wichtig und tragend, auch wenn ...
28-Warum interessierte ich mich für den Südaufstand von 1907? Was bedeutet es für mich?
- Ich bin ein Rebell gegen alle Ungerechtigkeiten, also ... Das des Südens, in dem ich lebe, ist das Herzstück meiner Vergangenheit, Gegenwart und Zukunft.
29-Warum habe ich Gignac in meinen Karten vorgeschlagen?
- Gignac, nichts Besonderes oder vielleicht mein Treffen mit Lassalvy.
30-Warum habe ich die Meuterei zurückgehalten?
- Meuterei, ich mag dieses Wort, zu anderen Zeiten, an anderen Orten, ich glaube, ich hätte ein Meuterer sein können, ja, ein anderes Leben, ein schmutziger Krieg, eine Diktatur, ja.
31-Warum habe ich mich für den Champenois-Aufstand von 1911 interessiert? Was bedeutet es für mich?
- Die Fortsetzung von 1907 und dann die Geschichte ist wichtig, wenn sie in das Feld des Unwirklichen eingeschrieben ist.
32-Wen habe ich in diesen historischen Episoden am meisten geschätzt?
- Talleyrand, er hat mich verfolgt, er verfolgt mich immer noch, dieser Typ ist zwischen das Plakat und die Wand gegangen, ohne es abzunehmen, ich bleibe am Ende der einzige Schlosser in meinem Kopf.
33-Wen habe ich in diesen historischen Episoden am meisten gehasst?
-Hitler, denke ich, aber so viele andere, die Liste geht weiter .
34-Warum haben Sie sich entschieden, François Baroin mit dem Aufstand von 1911 zu verbinden?
- Warum nicht? Die Stadt Troyes wäre eine gute Antwort auf das Spiel der Deformationen, der Durchdringung meines uchronischen Lebensgewebes.
35-Warum haben Sie beschlossen, den Bürgermeister von Le Vésinet, Jonemann, mit dem Marsch der Armee zu verbinden?
- Der Marsch der Armee in Vésinet verlief gut, nicht wahr?
36-Welche Frage hat mir der Bewahrer der Erinnerung nicht gestellt?
- Viel, aber es wird ein anderes Mal sein, ich fühle immer noch eine Verwirrung vor meiner kleinen Zukunft, aber es ist nicht neu, ich dachte, ich würde jung sterben ... Ratlosigkeit, die gegenüber dieser letzten zu finden ist Frage.
Préface de Jihel pour le livre " Petite histoire de l’anarchie dans le Gers "
de Pierre Léoutre et Bertrand Marsol
Avec des dessins de Jihel
Mon Anarchie.
Il existe autant d'anarchie que d'anarchistes et c'est très bien comme ça. Déroutant non, mais excitant oui. J'avoue n'avoir jamais rencontré un anar qui épousait l'ensemble de mes idées, il manquait toujours quelque chose, une humeur de contestation ou une fibre de subversion, bref quelque chose.
Libertaire depuis que je me fréquente, j'en ai fait une philosophie de vie, acrate je me suis imprégné de la phrase de Proudhon qui cogne dans ma tête depuis et avant Mai 68, je cite " Si c'est votre ordre qui règne, alors oui, je suis anarchiste"
Ceci dit, je suis créateur et j'aime raconter des histoires, m'inventer des modèles utopiques ou décalés dans le temps ce qui me donne le "pouvoir" absolu sur mes idées, ne prenez pas ce mot pouvoir au premier degré, je reste le spéculateur de mes idées, libre quoi.
De Durruti à Louise Michel j'ai forgé une ligne anti-autoritaire et autonome qui légitime l'antagonisme de mon esprit, c'est la condition essentielle de mon émancipation et de ma liberté.
Je n'ai pas de couteau entre les dents ni de bombe sous le bras, mais je prône le droit à l'avortement et à l'amour libre, le respect de la nature et de la vie animale.
Ma démarche artistique s'inscrit dans le refus de toute autorité, pas de patron ni de rédac-chef pour apposer sa censure, je suis le créateur de bout en bout, impression, diffusion, expositions (souvent pirates) Mon crayon est un étendard noir, couleur du deuil et de la révolte pour mes frères emprisonnés ou assassinés.
Alors bien sur tout cela ne fait pas que des amis, cette mèche lente fait qu'ils furent nombreux ceux qui m'ont tourné le dos sous souvent des prétextes fallacieux, ces bien-pensants de l'anti rien qui jouent à se faire peur, compagnons de route du pouvoir et du capital.
Bon, je m'appelle Jihel et je suis anti religions (toutes) antimilitariste, anticolonialiste, anticapitaliste... Bref anarchiste et ça me va bien.
Les Na"Poléons" de Jihel
On ne peut pas dire que Jihel soit un grand admirateur du petit caporal devenu Empereur, mais il parait logique qu'il se soit emparé de l'image du personnage historique Français le plus connu au monde.
Dans ses dessins il lui reprochera souvent d'être le fossoyeur de la République et d'avoir rétabli l'esclavage en 1802, mais il ira plus loin, beaucoup plus loin. Son esprit anarchisant va délirer sur toutes sortes de sujets et personnages faisant allusion à Napoléon, il pourra passer allégrement de Chevènement (Souvent dénommé Belfort) à Clemenceau, de Macron à Sarkozy, etc...
En fervent adepte de l'uchronie, il va évacuer la fonction artistique en la fondant dans l'idéologie, la Corse bien sur avec Yvan Colonna, images militantes fortes qui ne feront pas toujours rire en haut lieux tant l'acidité mettant en scène les protagonistes de l'affaire est présente pour défendre son ami emprisonné. Son trait fort et violent provoque à souhait celui qui se plait à s'arrêter sur ses séries chromatiques où la couleur défie le noir de sa motivation, je l'ai déjà dit, nous avons à faire à un dessinateur libertaire qui a largement oublié les règles de sa profession faisant fi de toute déontologie.
Il puisera dans l'énigme et l'interrogation une puissance de feu digne des plus grandes victoires de Napoléon, sic.
Personne n'est à l'abri de son crayon et de sa plume, coiffant d'un bicorne de ci de là ses meilleurs ennemis, à lire les textes on trouve souvent des inimitiés durables, il me dira un jour "J'ai été conduit à me tourner vers des charges d'instinct pour évacuer une émotion basique afin de canaliser une violence de lumière" Difficile à traduire sur le papier mais à partir de cette phrase on sent bien que chaque dessin sort du tréfonds de ses tripes et se trouve toujours pour appuyer là où ça fait mal.
Jihel est un artiste qui croit au travail acharné en se méfiant de ses inspirations ,tout est réfléchi pour que le premier regard de ses amateurs ne soit pas le bon, un dessin doit être vu et revu, lu et relu, ceci afin que le message se décale vers une improvisation qui n'en finit jamais, Il est difficile d'échapper à cet équilibre des lignes et des mots quand l'auteur les veut changeantes.
Je parlais d'interrogation, en voilà une quand Jihel se joue d'un Napoléon Franc maçon ou pas, c'est selon, avec un Grand Orient à sa botte, pas un tablier ne dépasse, la dictature est avancée, et là ce créateur diabolique dont on ne sait vraiment si le cordon libertaire l'habite tant il sait faire refleurir l'acacia en hiver, tant il a donné à réfléchir en bien ou en mal sur le dit-sujet, se trouve à son aise pour amplifier une analyse en mal de découvertes, et là véritablement se trouve son succès non démenti depuis des décennies. C'est vrai, Napoléon était entouré de Francs maçons, mais Mitterrand aussi, alors...épluchez les dessins de Jihel, la réponse est certainement contenue dans l'un ou l'autre.
Et puis toujours la Corse avec le préfet Bonnet nommé par Chevènement ou encore Monis pendant les événements viticoles de 1911, Clemenceau ou Poncelet, tous coiffés du fameux bicorne, chaque dessin est un voyage dans un passé plus ou moins proche, une invitation à faire des recherches.
Jihel est un passeur d'idées, un artiste flamboyant que rien n'arrête, rien ne lui échappe, ni le Duc d'Enghien mort dans les fossés de Vincennes, ni même le roi perdu et encore moins Talleyrand... Le nom est lâché, omniprésent, le diable boiteux va agrémenter une multitude de dessins parfois scabreux, limite scatologiques avec à la clef une mine d'incertitudes pour l'historien que je suis. Ce personnage qui va accompagner Napoléon de dévotion en traitrise est bien en place dans ces satires, émanations d'un temps infini, c'est du moins ce que Jihel tente de faire ressentir dans ses multiples créations. C'est bien ici que l'insaisissable transcende ce créateur hors normes, nostalgique d'un monde révolu, il ne nous appartient plus, il est "en dehors" et tant pis pour nous qui n'avons pas su le saisir au moment où sa force et son talent installaient une sensibilité de tous les instants comme une force romantique et anachronique. Il a sillonné pendant plus de vingt ans les expositions en France et à l'étranger.
Les ennemis, les rancoeurs exprimées sur papier, bicorne à l'appui, bicorne de la honte pour un gribouilleur sans talent qui profitera d'un espace de gentillesse offert par Jihel pour une notoriété qui ne viendra jamais tant ses dessins sont mornes et plats, cycle des saisons il cherche toujours une vérité,la sienne dans un troisième oeil, caricature ambulante squelettique qui impose un non-copyright de rigueur. Jihel a su saisir la profondeur de vue dans des dessins séduisants tout en abstraction contre celui qui fut le plus mauvais de ses choix "artistiques" le mot est fort pour qualifier un gribouilleur mortifère. Il faut savoir que je n'ai posé aucune question à Jihel sur sa relation contre nature avec cet individu, mais que tout se lit comme dans un livre ouvert dans ses planches.
Le Tarn apparait souvent également et là l'énigme est plus corsée, au minimum deux personnages sont à la une, deux personnages grotesques dont l'un semble tirer les ficelles, l'autre faisant figure de niais. Je vous invite à analyser cette partie sensible de l'oeuvre de Jihel.
J'ai gardé pour la fin une histoire rocambolesque où s'agitent des personnages dénommés Pierre Combaluzier, Thierry Lentz, Emmanuel de Waresquiel et notre gribouilleux. A l'origine, les dessins de Jihel étaient hébergés sur un site dédié à Talleyrand tenu par Pierre Combaluzier alias Pierpot, si j'analyse bien tous les dessins, ce site a disparu des écrans radars du jour au lendemain et la responsabilité incomberait à la Fondation Napoléon de Lentz, mais car rien n'est jamais terminé, des dessins assez énigmatiques contrediraient cette version de l'affaire et feraient allégeance à "Pierpot" d'une manière peu coventionnelle, Waresquiel étant très en retrait dans cette affaire, il n'apparait que peu souvent ,par contre le gribouilleux qui avait eu maille à partir avec Pierpot n'est pas ménagé.
Ainsi se termine une des plus belles manières que j'ai eu à lire et étudier sur Napoléon, que Jihel en soit ici remercié.
Ernst FLAVIAN
Professeur d'histoire.
JIHEL..Février 1986 ALBI lors d'une exposition
Jihel et Michel Rocard
Léon MAX, Pierre Jeudy et Foré En compagnie de Jihel au centre.
JIHEL à Verdun Le 14 Novembre 2015
Jihel avec Georgina Dufoix
Jihel lors d'une exposition Parisienne en Compagnie de Gérard NEUDIN (au centre) et de Raymond PAGES l'affichiste.
Jihel et Laurent FABIUS
Jihel en compagnie de son ami le dessinateur BARBEROUSSE pseudonyme de Philippe Josse, illustrateur et dessinateur de presse français né le 25 septembre 1920, à Paris, mort le 29 mai 2010, à Levallois-Perret